vendredi 23 décembre 2016

LE PORTRAIT EN DESSIN Chapitre I

LE PORTRAIT EN DESSIN

Chapitre I 

 Au fusain, sanguine, pastel et crayons

Nous sommes encore ensemble pour une ajouter une nouvelle page à ce blog. 
Je vais ce soir vous présenter le dessin de portrait.
Cet article fait suite à toutes les autres pages concernant le dessin académique.



Ci-dessus un double portrait dans une allégorie de la couleur, représentée par le Griffon.

  •   Le premier visage à l'aquarelle,
  •   le deuxième à l'encre,
  •  les traits de couleurs à l'Ecoline. et crayon de couleurs,
  •  le Griffon aquarelle et pastel,
  •   le fond à la peinture acrylique.


Donc, dessiner un portrait ressemblant n'est pas à priori ce qu'il y a de plus simple.

Comme nous disait Monsieur Nassivet notre professeur de dessin à l'Ecole des Beaux-Arts de Nantes:

- " Ce qui compte avant tout, c'est de bien observer son modèle".

Donc il faut:


  • - Détailler la forme globale du visage, carrée ou ovale, triangulaire. 
  • - La forme des yeux, du nez, de la bouche, du menton.
  • - Ensuite représenter ses différentes parties aux bonnes proportions.
  • - Peut être accentuer certains traits pour lui donner une expression.
  • - Enfin modeler le relief par des zones d'ombres ou de lumières.

PRINCIPALES ÉTAPES

Esquisser les courbes générales du visage


Pour la réalisation ci-dessous:
Un premier dessin à la sanguine donne en gros les bonnes  proportions générales.

Ce n'est qu'un croquis rapide, mais il est assez ressemblant, malgré tout.



On peut aussi esquisser les courbes générales du visage.



Et de sa position dans l'espace.


Prendre des repères


Puis poser des repères pour positionner les yeux, le nez, la bouche. 

Préparer les espaces où seront placés les organes, dessiner la courbe du visage.
Sur le croquis ci-dessous j'ai ombré les orbites, le nez et la bouche 



Ci-dessous:
Après avoir rapidement exécuté l'ensemble du modèle à la sanguine, je suis revenu sur le visage en contre-jour avec un fusain.

Pour ce croquis les repères sont mis en place par un dessin empâte.

Le papier d'étude est un vergé Ingres de Canson.



Toujours en croquis rapidement exécuté, on voit les traits de crayon formant un bâti général ( triangles et courbes), qui indiquent en gros les proportions et les positions des yeux et de la bouche, la courbe du front et des pommettes.






Donner un effet de volume

Sur le dessin ci-dessous, sur papier kraft, je n'ai suggéré la forme du visage que par un aplat de craie blanche sur la pommette recevant la lumière.












Toujours sur papier kraft, un autre dessin mais avec une finition à peine plus élaborée, les pommettes sont éclairées et le nez est souligné d'un trait de pierre noire, ainsi que les cils.
L'oreille est simplement suggérée.

Ainsi que l'appareillage des cheveux  retenues.

Un large trait de fusain dessine le corps.

La craie blanche en aplat donne une lumière vive sans forcer sur l'ombre.

Les traits de montage en craie blanche sont restés dans leur jus d'origine.




Sur papier bleu un autre dessin rapidement exécuté, au pastel bleu marine, la forme générale du visage est esquissée, ainsi que la position de la tête et du cou dans l'espace.

La masse de la chevelure est englobée dans un ovale.
Les yeux, la base du nez, la bouche, le menton et l'oreille sont mis à leur place.

L'arête du nez, la pommette et le menton  sont mis en relief par un trait à la craie blanche.





Exécuter chaque partie du visage

Ci-dessous " la liseuse", le trait est effectué au fusain.
Le dessin est rapidement exécuté car le visage n'est qu'un détail du croquis original, mais je tenais quand même à reconnaître la demoiselle qui servait de modèle.
La pose était d'environ une demi-heure.
On reconnait le bâti premier crayonné qui a permis de placer les éléments généraux, la masse de la chevelure, l'angle du nez et du menton reposant sur le poignet, l'oblique de l’œil vers le lobe de l'oreille.

Un estompage crayonné donne le volume au visage, l'arête du nez est volontairement laissée très clair.
Un trait bien noir marque les sourcils, les yeux, la narine, lèvres et le bas du visage.
Les cheveux retenus en queue de cheval ne sont que suggérés.




Ci-dessous un croquis rapidement exécuté, les traits vigoureux à la sanguine forment le bâti et les masses générales.
Je mes suis un peu plus attardé sur la main et les doigts, qui sont toujours difficiles à rendre, par des traits très légers.
Les ombres donnant le volume sont effectuées avec du fusain estompé au doigt.
Quelques traits de fusain noir dessinent les détails.



Deux autres croquis, ces portraits ne sont que des détails de dessin en pied.




Le modèle est debout dos à la fenêtre, j'en ai profité pour exécuter son portrait, avec rapidité.
Nous avons, donc la, le condensé des étapes:
- les proportions,
- les traits d’expressions,
- le modelé.



Effacer si possible les traits de constructions

Ci-dessous un dernier visage dessiné au crayon à mine de graphite, dit crayon de bois, pendant une séance de pose, sur papier journal.

Tous les traits de construction ont été gommés.




Voici-ci dessous ce qu'est devenu le dessin original, après avoir traîné 20 ans dans un carton à dessin.





Sur une dernière recommandation:

" Faites attention à vos œuvres en les stockant le mieux du monde."

Je vous retrouve bientôt pour un prochain article sur le portrait en couleur.



mercredi 16 novembre 2016

NANTES ET LA CONSTRUCTION NAVALE

NANTES

Le port au temps de la construction navale


Dans les années cinquante, pour moi, enfant du centre de Nantes, descendre sur le quai de la Fosse était un peu extraordinaire.
C'est vrai que le centre ville avait beaucoup souffert des bombardements de la dernière guerre, et autour de notre habitation des zones entières n'étaient encore que des décombres d'immeubles.

En arrivant sur le quai, par les rues de Flandre ou de la Verrerie, nous avions une vision sur la Loire, et sur le grand Pont à Transbordeur.

Les pylônes gigantesques, les haubans, les milles bras noircis des grues des chantiers de construction navale, les énormes grues de déchargement, les cargos et leurs mâts de charges, les trains de chemins de fer et les locomotives à vapeur, formaient un grandiose spectacle métallique animé à jamais disparue.

Je ne vous parle pas des feux d'artifices du 14 juillet tirés du Pont à Transbordeur, ni des lancements de navires.


Ci-dessus, je vous présente une de mes aquarelles du site du  Port de Nantes dans les années 1950, une vue de l'Hermitage appelé aussi Butte Sainte Anne.

Nous regardons vers l'Est, et nous nous trouvons devant le bras de Loire dit "de la Madeleine".
A gauche nous avons une partie du Quai de la Fosse avec les grues de chargement et les hangars, au milieu le Pont Transbordeur, un peu à coté la flèche de la Basilique St Nicolas et dessous le tablier du pont la masse bleutée de la Cathédrale. 
Le point bleu est le Beffroi de l'Eglise Ste Croix.
La zone en jaune est le bras de Loire comblé en sable de "la Petite Hollande."
Sur un ponton se dresse la grue de 1000 tonnes, devant le site de la Prairie aux Ducs des chantiers de Bretagne, devenue plus tard les Chantiers Dubigeon.

Heureusement il reste de cette époque des photos, des tableaux et des dessins.
Mais l'ambiance sonore, la vie du port et les odeurs ont disparu.
L'heure était à la présence des chantiers de la construction navale.
Les jours de pluie on entendait de longs crépitements stridents et de martèlement de tôles, jusque dans la cour de l'école.
Aux heures d'embauche et de débauche les sirènes résonnaient sur le centre de la ville. Peut après, des centaines d'ouvriers, à pied, en vélo, envahissaient les rues dominants le quai, soit pour aller au travail soit pour revenir en passant par le pont transbordeur. 

Mes aquarelles du port

A la demande de mon encadreur Olivier CHIFFOLEAU, un ancien camarade d'école, j'ai commencé dans les années 1970  à lui présenter des petites aquarelles du Port et du Pont à Transbordeur.
J'ai réalisé celles-ci à l'aide de photos d'époque et de mes souvenirs. 

Une vue un peu différente du même paysage, à l'aquarelle.



Ci-dessous, une autre aquarelle, j'y ai apporté des modifications, en particulier le dôme de Notre-Dame de Bon-Port (qui n'est pas à sa place, car un peu trop à droite).
Vous remarquez le poteau métallique d'éclairage au centre de l'aquarelle et vous le retrouvez sur les autres vues.
La nacelle du pont se balade, ici elle est à gauche.




Une photo de 1956 de Charles HOMUALK (1909-1996) peintre et illustrateur, il travailla entre autre pour les éditions de cartes postales Gabriel Artaud (Gaby) de Nantes.

Sur cette photo le dôme de Notre-Dame de Bon-Port n’apparaît pas, car il est en limite de photo.



Le site de construction navale de la Prairie aux Ducs.

Le site de la construction navale se trouvait sur l’île en face du quai de la Fosse. Il est un peu complexe car les noms des chantiers se suivent et s'emmêlent.

Plusieurs ateliers de constructions ont existé sur ces terrains.
Les Ateliers et Chantiers de Bretagne connu sous le diminutif d'ACB disposent en 1940 de trois cales de construction: la n°1 de 180 m de long, et les n°2 et 3 de 150 m.
Ils disposent aussi d'un dock flottant de 150 m de 9 000 tonnes.
Les Ateliers de la Loire sont mitoyens. Ils fusionnent dans Les Ateliers Chantiers Nantais.

Plus tard, le site est repris sous une nouvelle appellation  Anciens Chantiers Dubigeon ACD et ensuite le Chantier Dubigeon-Normandie (1969-1987).

Ci-dessous une gouache, éditée en imprimeriede Albert BRENET, (1903-2005) peintre officiel de la Marine, dessinateur et gouachiste de premier plan. Ce remarquable artiste était connu pour sa rapidité d'exécution.

Le peintre regarde vers l'est. Le paysage débute à gauche par le dôme de Notre-Dame de Bon-Port. Au centre le pont transbordeur avec la grosse masse rose de la cathédrale et se termine par la Prairie aux Ducs où sont installées les cales chantiers de constructions navales.

L'activité du port est intense, cinq grues s'affèrent autour du cargo, peut-être le Ville d'Oran, qui venait souvent à Nantes.
Des trains de marchandises attendent leurs chargement ou déchargement, 



Une huile pleine de soleil de Paul MASSON (1897-1971).
Huile sur bois Musée du Château des Ducs de Nantes.

Ce tableau a été réalisé entre les deux guerres, car sur le quai de la Fosse, deux modèles de grues de charges coexistent. Les plus grandes sont les plus modernes.



Une autre oeuvre de Paul MASSON, certainement d'après guerre car on devine dans le lointain, sous le pont transbordeur, la masse brumeuse de l'hôpital en construction.






Ci-dessous un dessin au crayon, que j'ai exécuté sur le site en 1978.



LE PONT A TRANSBORDEUR

Il était la figure emblématique du Port et signe de sa modernité.
Il a été construit pour permettre le franchissement de la Loire, tout en préservant un tirant d'air de 50 m pour le passage des grands voiliers.

Il avait été réalisé par les Ateliers de Ferdinand ARNODIN ingénieur (1845-1924) de Châteauneuf-sur-Loire. Il était de type à haubans et contre-poids.
Il comportait deux pylônes distant de 140 m par part et d'autre du fleuve et de 75 m de haut. 
Le tablier culminait à 50 m au-dessus des quais.
Une nacelle était suspendue, par des câbles d'acier, à un chariot roulant, mue à l'électricité, sur deux rails faisant la navette pour assurer son transfert.
La machinerie se trouvait dans le cabine en bout de pont.

Ci-dessous, le Port vers 1950, le photographe regarde vers l'ouest et l'estuaire de la Loire.
C'est une photo de fin de journée prise au mois de juin, car la lumière vient éclairer les coques des navires de derrière la colline de l'Hermitage.
Nous trouvons donc les chantiers sur la rive sud de la Loire et le Pont Transbordeur, tout cela en fait un paysage exceptionnel.
Ce jour là, nous avions aussi la visite de trois sous-marins, à couple du cargo.




Sur cette autre photo ci-dessous, d'avant la guerre, prise l'après midi, la nacelle se déplace.
Nous trouvons sur le quai à gauche, en blanc, le bâtiment de la Capitainerie.



Une autre vue du terre-plein de la Petite-Hollande, dans les années 1950.
Au fond sur la colline la flèche de l’église Ste Anne.




Mes aquarelles du port et du pont transbordeur

Ci-dessous, j'ai réalisé cette aquarelle pour les éditions de cartes postales ARTAUD Frères de Carquefou, dans les années 1980.




J'ai ainsi réalisé de nombreuses petites aquarelles du Pont, vue de cette place et dans ce format en hauteur, très dynamique, pour Olivier CHIFFOLEAU, mon encadreur, sur une bonne vingtaine d'années.

Les plus anciennes en photocopies en Noir & Blanc 

Une autre sans remorqueur à quai, mais la nacelle est en milieu du pont.



Les plus récentes sont en couleur, grâce au progrès de la photo numérique et du scanner.



La couleur du ciel varie ainsi que les bateaux en construction, en couleur antirouille, mais c'est toujours le même paysage.



J'ai essayé de rendre réaliste ces aquarelles, avec la nacelle du transbordeur parfois du côté des chantiers, comme ci-dessous.


Mais toujours avec le même désir de peindre, comme si j'étais encore en 1957, avant la démolition de cet ouvrage.



LES ABEILLES

Sur le port de Nantes la "Société les Abeilles" est présente dès 1926. C'est une société spécialisée dans le remorquage fondée 1864 au Havre.

Les remorqueurs portuaires ont pour mission d'assister les navires de tous types, lors des manœuvres , et mettent à leur disposition leur force de traction.

La société était basée à Nantes au 53 Quai de la Fosse. 
Dans les années d’après guerre, il y avait les remorqueurs à vapeur suivant:

                Abeille 2    de 1915
                Abeille 9    de 1919
                Abeille 18  de 1928
                Abeille 20  de 1924
                Haleur IV   de 1913


Sur cette oeuvre de Pierre MASSON, nous trouvons trois Abeilles devant la Capitainerie.



Je les ai crayonnées sur ce dessin.
Ci-dessous le pont transbordeur et une Abeille à quai, vue de l'arrière.
Photocopie en Noir & Blanc.

Dans les années 1970 nous trouvons des Abeilles plus moderne avec des moteurs Diesel qui ont remplacé la vapeur à partir de 1956.





Lors du lancement des navires les Abeilles étaient présentes.
Photo prise du Pont Transbordeur.



Une Abeille à vapeur, acrylique sur toile, d’après l'oeuvre d'Etienne Blandin peintre de la Marine.



Aujourd'hui 

Les Abeilles guident un pétrolier pour Donges, dans l'estuaire de la Loire..


Le port de Nantes est, aujourd'hui, déplacé vers l'aval, ici le port à bois de Cheviré.




A bientôt, pour un autre article.


lundi 24 octobre 2016

LA CHASSE "entre nature et tradition"

LA CHASSE "entre nature et tradition".

Nous voici réuni pour un nouveau thème.
Je vais donc vous entretenir autour de la CHASSE par diverses illustrations effectuées pour une boite en métal.

Ce n'est pas que je sois un fervent Nemrod, mais la chasse est le troisième loisir des français. Je n'y participe pas.

Nemrod " le roi chasseur" est un personnage biblique du Livre de la Genèse. Il était l'arrière petit-fils de Noé, celui qui a sauvé les animaux du Déluge.

La Chasse est structurée autour de la Fédération Nationale des Chasseurs, des Fédérations Régionales et Fédérations Départementales, en plus nous trouvons aussi l'office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
Donc la chasse est bien gardée.

Ainsi des illustrations, sur ce thème, seraient intéressantes à exécuter pour moi.


Le sanglier

Un premier croquis du sanglier, au crayon de bois, la grosse bête sa balade tranquillement en sous-bois.

C'est l'animal les plus connu de nos forêts.
Il fréquente aussi les cultures, les garrigues, les landes et marécages et même les abords de grandes villes. Nous le retrouvons maintenant par chez nous, dans les parcs et jardins.
Le sanglier est un animal omnivore, forestier. Il est en quelque sorte l'ancêtre sauvage de notre cochon domestique.
La couleur du pelage peut être rousse, noire et dans des tons de gris. D'ailleurs les chasseurs l'appellent bête noire pour le sanglier âgé et la bête rousse plus la plus jeune.
La femelle du sanglier s'appelle la laie, les petits des marcassins. Tout ce petit monde vit en compagnie.
Le poids de l'animal peut atteindre 150 kg.


L'aquarelle réalisée pour un bandeau

Le chevreuil

Le dessin au crayon.
Le chevreuil est une espèce de cervidés européen. Il vit en forêt ou il trouve sa nourriture.
C'est un animal de dimensions modestes avec un poids de 15 à 25 kg suivant les régions.
Le mâle est appelé brocard, la femelle chevrette, les petits faons puis chevrillard  à six mois,
Il est polygame et vit avec sa petite troupe en famille.

L'aquarelle réalisée.


Le renard et les canards

Croquis au crayon de bois, le format est en bandeau pour le grand côté de la boite.


Le renard est un mammifère carnivore qui fait partie de la famille des Canidés, comme le loup et le chien.

Parmi les populaires récits animaliers du Moyen Age "Le Roman de Renart" met en scène des animaux tels que Ysengrin le loup, Grimbert le blaireau, Tiercelin le corbeau, Chanteclerc le coq, Tybert le chat, se détache le goupil Renart  héros le plus malin.

Le nom de Renard a supplantée le nom primitif de goupil.

La couleur de sa fourrure varie de roux clair au marron.Son poids varie de 6 à 7 kg.
La femelle s'appelle la renarde, les petits les renardeaux. 

Le bandeau aquarellé, composition d'un paysage de marais avec des frênes ou des saules têtards.

Le renard de profil a encore l'air plus filou que nature.



Les divers oiseaux, canards et gibiers à plume.

Dans un paysage de marais animé d'oiseaux, peut être la Sologne, nous trouvons un faisan en plein vol, en premier plan une bécasse, et un canard col vert devant les roseaux.

L'aquarelle beaucoup perdu des couleurs d'origine.



Le bandeau chiens, cors et arme.

Les dessins préparatoires au bandeau, cors et trompe de chasse et fusil.
Le fusil est un Verney-Carron à deux coups superposés avec cinq cartouches.




J'ai opté pour deux chiens d'arrêt de part et d'autre des objets.
A gauche un épagneul, un chien réputé pour ses talents de chasseur et chien de compagnie, avec une couleur de robe "blanc & noir ".
A droite un braque, peut être braque allemand, en position typique, la patte avant repliée et le museau aux aguets.




Le bandeau avec un fond vert.
Le bureau d'études a repositionné les dessins et a grossi les chiens.
Ce que l'on ne fait pas avec un ordinateur!



Le panneau central

Un paysage de composition, de moyenne montagne, une rivière s'écoule des prés en cascadant, au fond les collines coloré en mauve.
La hêtraie est clairsemée, et les sapins plus sombres vont prendre le relais de la végétation dans les hauteurs.

J'ai réalisé plusieurs versions avant celle définitive de la boite.

Au départ deux sangliers se suivent, le ruisseau en cascade est déjà tracé.


Ensuite, mise en premier plan d'un spécimen.



L'aquarelle terminée, plusieurs cascades se succèdent dans un coin plutôt ensoleillé.



Un dernier changement avec le découpage et la mise en place du chevreuil.




Pour terminer cette page, je ne résiste pas à vous montrer l'aquarelle de Évariste Luminais (Évariste-Vital Luminais Nantes 1822-Paris 1896).
L'oeuvre appartenant à un Musée américain.
Le nom de la rue de mon école primaire à Nantes.




A bientôt pour une autre page.