RETOUR SUR L’ÎLE DE RE

RETOUR SUR L’ÎLE DE RÉ.

Nous voici de nouveau sur l'Île de Ré, pour un petit tour de vélo.

En effet, comme elle est très plate la pratique de la bicyclette n'est pas une corvée.

Elle n'a ni pente abrupte, ni rude montée comme  Belle-Île-en-mer et 43 km de pistes cyclables pépère.

J'avais donc réalisé dans les années quatre vingt dix, plusieurs aquarelles de vélo en attente de leur utilisation, le long de mur soit dans une venelle fleurie, soit le long d'une maison, cela pour la Société ARTAUD Frères de Carquefou, éditeur de cartes postales.

Ces petites aquarelles, éditées en cartes postales, ont eut un franc succès.

Elles sont maintenant reprises, par la Société DV de Vertou, pour le décor de boites de gâteaux, pouvant servir comme second usage de boite à sucre. 

Je vous présente, ci-dessous, une aquarelle d'une bicyclette adossée à une maison de pêcheur, dans une ruelle.

Le crépi est tombé et laisse apercevoir les pierres de calcaire.

La treille est tuteurée au mur et on attend de jolies grappes de raisin pour l'automne.

Une autre aquarelle représente une promenade en vélo sur le sentier côtier, dans les marais autour d'Ars-en-Ré, et de la réserve ornithologique.

Balade autour du clocher d'Ars-en-Ré, les murs typiques en pierres calcaire entourent les jardins.

Et nous faisons une promenade dans les ruelles d'Ars-en-Ré.

Ci-dessous les venelles qui ont servi de modèle.

Ici il y a un puits fleuri.

Les roses trémières en fleurs.

 

La toile avec de la peinture acrylique

L'idée m'a été soufflée d'en faire une toile.

J'ai commencé à placer les éléments du décor, les grands masses, puis la bicyclette.

J'ai rectifié les masses des toits et de la végétation.

Mais là : "misère de misère" c'est une bicyclette pour géant!

J'ai donc repris l'ensemble.
Je barbouille donc les murs de blanc et j'en profite pour passer une couche de bleu céleste au ciel.

Ensuite, je replace la bicyclette avec des proportions à peu prés normales.

Les proportions d'une bicyclette:

Mais j'opte pour une bicyclette de  femme, que je trouve plus sympa.

Je retravaille le ciel avec plusieurs couches de peinture pour obtenir un dégradé.

Je reprends les ombres de la venelle, et commence le sol.

J'applique un peu de bleu outremer en fond sur la végétation.
Je peins les volets des fenêtres, en vert rétais.
Je n'oublie pas non plus la fameuse bande goudronnée au coaltar du pied des murs, puis une énième couche de peinture sur le vélo avec l'ombre portée en bleu (est-ce bien?)

Je continue à reprendre la couleur du ciel, car la peinture à l'acrylique n'est pas assez couvrante.
Je dégrade les verts de la végétation, et continue de sabler la chaussée.
Je monte sur les toits pour replacer les tuiles à ma façon et peint la souche de la cheminée.

Ensuite, je continue à mettre du soleil sur la toile.

Comment ?
- "en accentuant les ombres simplement, ben tiens!"
-  C'est tout bête.

Je modifie, une fois de plus, le vert rétais des volets, et mets une chaîne au pédalier du vélo, et retravaille les ombres.

Pendant ce temps, le printemps est arrivé et les roses trémières ont fini par fleurir (c'est pas trop tôt).

C'est vrai, cela n'a pas le charme de l'aquarelle, avec ses dégradés de couleurs pâles, sa simplicité dans le dessin, la rapidité de l'exécution.

Il faut maintenant que l'oeuvre soit "enlevé" pour avoir l'estime du grand public.

Enfin, l'acrylique c'est un autre genre diront les uns.


A BIENTÔT
Pour une autre histoire de peinture et de dessin.