vendredi 14 avril 2023

La Bretagne suite XIII CONCARNEAU

 CONCARNEAU  La Bretagne suite


La ville de Concarneau est l'un des sites les plus remarquable de Bretagne.

Elle est située dans l'estuaire formant la ria du fleuve Moros.
En breton: Concarneau signifie "abri, anse ou baie de Cornouaille".

La ville aurait été fondée par CONCAR, fils d'Urbien, et petit fils du roi Judicaël.
Par contre, le Duc Jean II (né en 1239 et mort accidentellement en 1305) aurait fait construire la première enceinte murale entourant l'ilot.

La Ville-Close est ainsi bâtie sur un ilot de 300 mètres de long, large de 100m, de forme irrégulière située au milieu du port. 
Elle est reliée à la terre par deux petits ponts que sépare un ouvrage fortifié et d'épais remparts en granit qui la ceinture, flanqués de tours du XIV° siècle. 
La fortification a été remaniée par Vauban au XVII siècle.
En faisant le tour (partiel) des remparts par le chemin de ronde, on a une vue sur le port et l'arrière port .
Les principales tours sont celles du Gouverneur, du Hâvre, du Fer à cheval, de la Tour neuve et la tour du Major.

L'unique rue de la vielle cité est très animée. 
Après la balade sur les remparts, les touristes et estivants entrent et sortent des échoppes des marchands de souvenirs et de friandises. 

 

L'entrée de la Ville Close, peinture acrylique.


























Mes œuvres précédentes.


Une gouache du mois de Mai 1957, vraiment grise,
après une excursion au départ de Nantes, avec le Comité d'Entreprise du CIO, en autocar.



































Une aquarelle de 2002, éditée sur une boite à gâteaux par la Société DV de Vertou.



















LE SUJET :   Les remparts, les ponts, l'horloge et la Tour du Major


Il s'agit donc de peindre et de reproduire l'entrée de la Ville-Close, 
sujet mille fois peints par une ribambelle d'artistes et prises en photos par des milliers de touristes.

Quoique la peinture ne soit pas une copie de la réalité.

Après avoir dessiné précisément avec un crayon les contours des murailles.

J'ai entamé la peinture du toit avec sa forme particulière et son horloge.

















Puis j'ai appliqué un lavis de gris de Payne sur l'eau et le bâti.

















J'ai posé un ocre jaune sur les murailles, et un coulis de bleu. 


















Puis, j'ai appliqué pour la surface de l'eau un mélange de vert émeraude et de bleu de cobalt.

















Lignes conductrices 

Comme j'ai choisi un format de toile : marine.
J'envisage une perspective du ciel en forme de V aplati, avec le point de fuite derrière l'horloge.


Et toujours avec un lavis de gris de Payne,
 je commence par figurer le ciel avec la perspective des nuages.
Et je module les ombres.
















Je continue le travail du ciel avec du bleu clair, entre les nuages bas,
et pour une impression de profondeur
 j'utilise pour la surface de l'eau un lavis de bleu de Prusse.


 




Je continue le travail du ciel qui semble se dégager.
Ainsi qu'un coulis de jaune sur  les murailles 
qui éclaire la scène et qui font prendre une jolie teinte dorée sous les rayons du soleil.
















Je détaille les assises de pierres des murs, 
par de petites touches multicolores de brun, rose, ocre jaune.





















Je réajuste la bonne tonalité, par du beige, et retravaille l'eau.


















Je pose des rehauts de bleu ciel sur la surface de l'eau, 
et commence l'animation par des fantômes de gris.


















J'éclaircie, encore avec du beige clair, les murs,

Ce qui donne davantage de lumière, et retravaille le miroir d'eau.

















LE RENDU DEFINITIF
















































A bientôt pour un autre voyage en Bretagne.