NANTES Cours du Général CAMBRONNE

NANTES LE COURS CAMBRONNE

C'est une promenade publique, bordée d'immeubles de rapport, soit un rectangle de 180 m environ sur 45.

Les façades sont identiques.
61 travées sont répétées sur une longueur de 179 mètres, et marquées par des pilastres d'ordre ionique.

Les entrées du cours se font par les bouts, l'un à l'ouest par la rue des Cadenniers, l'autre par la rue Piron.

Les grilles d'entrées à l'est

Aquarelles des grilles, avec vue sur le Théâtre GRASLIN.

Le Théâtre GRASLIN, oeuvre de Mathurin CRUCY Architecte-voyer de la Ville de Nantes.

La salle de spectacle est conçu suivant les principes esthétique classique.

Aquarelle dessinée depuis la rue VOLTAIRE

La statue de CAMBRONNE

Au centre de la promenade se situe une statue du Général CAMBRONNE, né à Nantes le 26/12/1770 et décédé dans cette même ville le 29/01/1842.

Il était Général d'Empire et fit partie du denier carré de Waterloo, et célèbre par sa citation.

La statue est due au sculpteur Jean DEBAY né à Nantes le 30/08/1802, dcd à Paris en 1862.

Il est aussi l'auteur des statues du Passage Pommeraye.

Le socle en granit a été dessiné par Henri Théodore DRIOLLET.

Le cours avec sa statue a été inauguré le 28 juillet 1848.

Il a été une promenade préférée des nantais.

Après les bombardements de Nantes, des baraquements provisoires (en pierres et terres avec toit de papier goudronné) ont été réalisées, et qui sont restés jusqu'en dans les années 1960.

La statue du Général CAMBRONNE, et les façades des immeubles.

Au fond derrière les grilles le fameux restaurant La Cigale.

Les mêmes vues à l'aquarelle, j'ai fait de nombreuses vues semblables, car toutes ces aquarelles ont été très demandées.

Toutefois le cadrage n'est pas le même, plus ou moins rapproché, ainsi que la saison printemps, été automne  et hiver.

La fontaine WALLACE

Les fontaines sont une idée d'un riche bienfaiteur (philanthrope)  anglais, pour permettre aux passants de se désaltérer. 

(sans aller au bistrot, pouah!).

L'eau potable coule en continu du centre de la coupole soutenue par quatre cariatides:

• la Simplicité,
• la Bonté
• la Sobriété
• la Charité.

Cette fontaine est l'oeuvre de Charles Auguste LEBOURG, né en 1829 à Nantes, mort en 1906 à Paris.

La date de réalisation est de 1872. 

Je pense que le métal utilisé est la "fonte grise".

Deux fontaines se trouvent au Jardin des Plantes.

Une place de la Bourse

Une autre au Parc de la Gaudinière.

Il est l'auteur d'autres statues nantaises: 

• le buste du Dr ECORCHARD du Jardin des Plantes
• la statue de Jeanne d'Arc
• le fantassin du Monument aux Morts de la guerre de 1870.

A SUIVRE....

LE DESSIN D’APRÈS MODÈLES VIVANTS

LE DESSIN D'APRÈS UNE PERSONNE VIVANTE

Les poses minutes 

Il faut saisir l'instant présent et le dessin n'est pas terminé.

Mais cela ne fait rien, on l'enlève d'un trait.

On esquisse.

Le modèle vivant est un bon exercice. 

Le modèle reste deux à cinq minutes place puis change de position.

Tout est dans la dynamique, la rapidité et l'observation.

C'est à nous de réagir vite.

Il faut rapidement esquisser le contour.

L’œil va du papier au modèle et vice versa, on est sur une dynamique.

Avec un crayon maigre 2H on  plante les masses, comme sur les croquis en haut.

Ensuite avec autre crayon 2B ou 3B dessiner les traits de contour, qui indiquera les zones non éclairées.

La rapidité n'exclut pas de placer les lumières et les volumes.

Dans l'esquisse ne pas oublier de noter la forme des pieds et des mains.

Le modèle bouge sur la sellette, mais rien n'interdit de tourner autour.

Le temps de pose varie, et des positions sont plus faciles à tenir que d'autres.

On peut ainsi améliorer le dessin par des ombres.

Toujours avec deux crayons, on esquisse les contours.

Mais toujours dans une rapidité d'exécution.

Mettre les masses bien en place, observer les raccourcis des jambes et des bras, et les volumes de la chevelure.

Avec cette suite de croquis rapides, cela ne vous rappelle pas les demoiselles de Renoir et d'autres artistes.

Les poses de dessin rapide ne durent que trois ou quatre minutes.

Il y a un moment donc ou aimerait s'attarder sur le dessin pour l'améliorer et le finir.

Ce sera donc l'objet d'un prochain article.

En attendant, ce dernier je vous propose cette planche de poses express colorée à l'aquarelle.

A bientôt....

LE DESSIN ACADÉMIQUE     (suite=

Le portrait d’après sculpture

La deuxième partie de l'année scolaire 1959/1960, nous allons la passer à dessiner des bustes et des visages de sculpture.

Tout d'abord comme nous l'avions déjà fait, nous dessinons des sujets religieux, visages de "Christ".

Dessin au fusain.

De style gothique.

Plus ou moins tragique, comme ce Christ couronné d'épines. 

Le dessin est effectué au crayon de bois (ou graphite ou mine de plomb).

D'autres dessins ont été effectués.

Mais au fil des jours, j'en ai donné aux amis.

Mais que sont-ils devenus? Les amis et les dessins?

Enfin, ils m'en restent un petit peu.

Voici dons les quatre derniers auquel je tenais particulièrement.

Tout d'abord l'ange au sourire de la Cathédrale de Reims le fameux " sourire de Reims".

Toujours un dessin au crayon, on voit bien les traits entrecroisés régulièrement.

Les noirs sont moins profonds qu'avec le fusain, mais le dessin s'efface moins.

Je ne sais pas qui est ce personnage au chapeau?

Un apôtre du Christ?

Ensuite, le buste de Condé.

Louis II de Bourbon-Condé, premier prince de sang.

Né le 08/09/1621, Dcd à Fontainebleau le 11/12/1668.

D'après la sculpture de Antoine Coysevox "Le Grand Condé" du musée du Louvre.

1640/1720.

Une photo de l’Œuvre originale.

Pour terminer cette cession sur le dessin académique, je vous propose ce dessin d'Armand Jean du Plessis de Richelieu.

Il a été réalisé pour le concours de Pâques 1960.

Je suis plutôt content du rendu de l'oeuvre au crayon de bois.

Ce dessin est le deuxième réalisé. 

Le premier je m'en suis dessaisi au profit d'un ancien instituteur à qui je rendais visite à l'école, avec mon carton à dessins.

Donc c'est d'après le buste exécuté par Le Bernin, sculpteur, architecte et peintre.

Gian Lorenzo Bernini

Né 07/12/1598 à Naples,

Décédé le 28/11/1680 à Rome.

L'éclairage du buste est vraiment trop triste!

Voila donc la fin de deux année de dessin, en cours du soir, à l'Ecole des Beaux Arts de Nantes, que j'ai surtout passé avec Mlle Carës, qui nous a donné de bons conseils.

La troisième année 1960/61 sera avec M.Guy Baty pour la perspective et la décoration.

Nous allons donc nous quitter, pour une nouvelle série sur le dessin académique.

J'envisage : le dessin d’après le modèle vivant.

A bientôt....

LE DESSIN ACADÉMIQUE  suite....

Le dessin d'architecture et de sculpture.

Ainsi après avoir survolé l'année scolaire 1958 et 1959, nous retournons à l'Ecole des Beaux Arts pour une nouvelle année de dessins intenses.


Nous commencerons donc par un chapiteau pour se mettre en forme.

C'est sur, il a perdu un peu de ses couleurs (si l'on peut dire pour un dessin au fusain en noir et blanc).

J'aime bien la façon dont le sculpteur a fait la base en carrés creux et ajouté les feuilles stylisées par dessus.

Il y a de l'idée, et est très intéressant à dessiner.

Voici un autre chapiteau de style roman, "Daniel dans la fosse aux lions" nous avons passé certainement une semaine pour le dessiner, à deux heures par soirée.

Ce chapiteau a été repris pour le concours de Noël 1959, ci-dessous le dessin:

Certainement pas facile à dessiner, je ne sais pas si j'y arriverai de nouveau.
Je ne suis placé que 4 ème (le groupe comptait une bonne quinzaine de personnes)


Nous avions entre temps fait d'autres dessins.

Un copie en plâtre de Pharaon, malheureusement le dessin n'a pas traversé les siècles.
Le fusain s'est envolé!

Avec ces trois dessins, nous avons commencé sans s'en apercevoir le dessin de portrait.

Ce dessin de buste de femme est  réalisé d’après un modèle.
Il est fait au crayon de bois.
De la, un dessin plus pâle.
Une nouveauté pour nous et pour imiter les dessins d’architectes.

Un peu d'orientalisme ne fait pas de mal.
"Prajnaparamita" l'Essence de la perfection de la Sagesse suprême.

A suivre.....

LE DESSIN ACADÉMIQUE

Le modelé

Après avoir bien travaillé le dessin, l'ombre va permettre d'avoir la profondeur et le modelé.

Ce dessin d'une matrone romaine indique le peu de relief de la sculpture.

Ainsi que de cette sculpture de faucheur médiéval, en train d'aiguiser sa faux, décor de cathédrale gothique.

Le pied ressort de la pierre creusée en niche autour du personnage.

  

Le modelé de la tête de lion indique par l'ombre plus accentuée la profondeur la profondeur de la gueule et par la lumière sur le nez (zone plus claire) l'avance du museau. 

Bien sur depuis le temps que ce dessin traîne dans son carton, le fusain s'est effacé mais il en reste suffisamment pour illustrer mon propos.

Le porteur de veau, un antique, la cassure de la statue est bien visible. 

Des zones d'ombres plus claires et plus sombres marquent l'arrondi de l'avant bras.

La volute de la feuille d'acanthe, décor d'architecture, le volume est bien accentué par l'ombre et la lumière.

Concours de Pâques 1959.

Il faut quand même remarquer les progrès fait en six mois : des pots de grès d’octobre 1958 à ce dessin.

A suivre....

LE DESSIN ACADÉMIQUE

Le dessin aux traits

Le dessin est la représentation d'un être ou d'un objet réel ou imaginaire.
Il est réalisé sur différentes surfaces (papier blanc ou coloré, papyrus, peau d'animal, murs en ville  et parois de grotte) au moyen d'un morceau de charbon, un crayon, d'une plume, d'un stylo ou bien les doigts tout simplement;

Pour ce dessin seul compte les contours.
Le modelé apporté par les ombres portées est absent.

Vous pouvez quand même figurer par un trait plus marqué les zones d'ombres.

La difficulté ici est la profondeur, car c'est un masque porté sur un visage (le masque de la nuit).
Les yeux sont décalés en profondeur.

Pour la chimère, il n'y a pas de soucis.
Tout le rendu est dans le dessin.

De même que pour le visage d'une statue de style gothique.


A suivre...pour les ombres et le modelé.

LE DESSIN ACADÉMIQUE     (SUITE) 

Je reprends ma conversation.

Un apprentissage est indispensable pour dessiner correctement. Comme je l'ai montré dans l'article précédent.

On commence par dessiner des choses simples, de forme et de volume.

Des poteries font très bien l'affaire. 

Mais il faut un bon éclairage pour faire ressortir les volumes.

On ne réussi pas du premier coup à prendre l'ampleur du dessin et des dimensions.

Les décors d'architectures anciens sont plutôt sympathiques à dessiner.

On passe ensuite à un dessin de statuette, que l'on peut placer dans un volume simple.

Le moine est inscrit dans un parallélépipède rectangle.

A suivre ......

LE DESSIN ACADÉMIQUE AU FUSAIN

LE DESSIN ACADÉMIQUE

A l'heure ou l'image s'est installé partout et non plus que sur les parois des grottes, le dessin est essentiel pour la rapidité de la compréhension de l'idée qu'il porte.

Je ne sais pas, si maintenant le dessin académique est enseigné comme dans les années cinquante.

Je me propose donc de faire un retour dans le passé, pas si lointain, de ma jeunesse.

Lorsque le soir, après ma journée de travail, comme apprenti jardinier, j'allais prendre des cours de dessin à l'Ecole des Beaux Arts de Nantes, rue Fénelon.

Nous avions comme professeurs: MM. Nassivet, Mlle Marguerite Caräes, et Guy Baty.

Voila donc la progression pour l'apprentissage, les premiers jours avec M. Nassivet, nous avons commencé le dessin.

Bon, l'arrosoir en tôle c'est basique (mais il faut qu'il tienne dans la feuille).

Le pot en grès est  un peu plus difficile.

De même que celui-là, mais, c'est dessiné avec du fusain,

Un merle sur son support apporte un petit air de vérité.

Changement de professeur avec Mlle Caräes, je passe à un niveau supérieur, avec le dessin d'architecture.

Les modèles sont des copies en plâtre d’éléments d'architecture, par lequel de nombreux élèves ont appris le dessin.

La vigne stylisée.

Peut être une feuille d'érable?

Un chapiteau de style renaissance, avec rubans et feuillage stylisé.

Avec la volute d'une feuille d'acanthe, cela se complique.

Il faut garder les aplombs et les proportions.

Après trois mois de dessins studieux, nous arrivons à cette belle feuille.

J

J'ai réussi à conserver ces dessins avec moi, malgré les tribulations de la vie.

Le carton qui les conservait n'est plus en très bon état, et les dessins au fusain ont perdu de leur netteté.

Je ne pensais pas un jour les ressortir pour les photographier et en faire une histoire.

A suivre.....